mardi 28 octobre 2014

Une construction fait polémique

A Ceyzériat, le quartier de Mont July n’abrite que des gens conscients de leur chance de profiter d’un cadre à la fois calme et préservé (la commune insiste en effet volontiers sur ces qualités en matière de patrimoine).

Au cours de l’hiver 2010 -2011, une maison a commencé à sortir de terre sur une petite parcelle constructible, le long d’une seconde parcelle non constructible,  sous la route menant au relais de télévision.

Au fur et à mesure que la maçonnerie évoluait, l’attention des riverains a été attirée par la hauteur tout à fait inattendue, dans ce secteur, de la construction. A cela s’est ajouté durant des semaines un va et vient de camions apportant des tonnes de remblais déversés sur le chantier. Or le PLU, plan local d’urbanisme n’autorise pas les apports de remblais en dehors de cas particuliers, et encore moins dans de telles proportions. En bons citoyens,  il nous a semblé indispensable d’alerter la mairie de Ceyzériat par courrier recommandé avec avis de réception. Curieusement, aucune réponse n’a été obtenue.
En revanche le ballet incessant de camions chargés de remblais a continué pendant largement plus d’une année, sans que quiconque y mette un terme. La route a souvent ressemblé à un véritable bourbier et, surtout, le terrain naturel a été totalement modifié, en même temps que l’écologie était complètement bafouée : de par leur nature, ces  matériaux  relevaient très certainement davantage d’un traitement spécifique que d’une décharge dans un lieu résidentiel (asphalte par exemple).

Compte tenu du fait que plusieurs constructions ont, par le passé,  présenté des hauteurs « hors-normes » ou des implantations  également surprenantes, un groupe de riverains éco-responsables et soucieux du respect de la loi a décidé, dans un souci de préservation du cadre de vie, de ne pas, comme précédemment, laisser les choses demeurer en l’état pour éviter une fois de plus d’être mis devant le fait accompli et d’avoir à subir une construction qui défigure le paysage.


Une procédure est en cours  devant le juge d’instruction de Bourg en Bresse et devant le Tribunal Administratif.

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