Les
vendanges, se déroulent habituellement aux mois de septembre et d’octobre.
Elles correspondent à la récolte (exclusivement manuelle au XIXe siècle) du raisin servant à la
production de vin, mais aussi, par extension, au foulage des vignes et au
transfert du jus dans les bouteilles, tonneaux ou cuves. Dans de nombreuses
régions elles constituent un point privilégié du calendrier des travaux
agricoles et, plus largement, un moment important de la vie rurale. Occasion de
travail en famille et en commun et dernier épisode important de la saison
agricole, elles sont en effet associées à de nombreuses fêtes et coutumes
villageoises autour du vin nouveau.
Le
nombre de vignes augmente considérablement en France au XIXesiècle,
qu’il s’agisse de petites surfaces cultivées par des familles qui vendront leur
raisin (ou leur vin) à des coopératives pour compléter leurs revenus (dans la
très grande majorité des cas) ou de plus grandes exploitations (de plus en plus
au cours du siècle). Les vendanges, dont le déroulement évolue peu au cours du
siècle (très rares sont les cas de « modernisation » dans ce
domaine), concernent ainsi une assez grande partie des acteurs du monde rural.
En effet, même si l’on ne possède pas toujours de vignes, on peut aider à ce
moment d’autres personnes en exploitant, ou du moins participer aux
célébrations diverses liées à l‘occasion.
Les enfants aux vendanges
Les enfants aux vendanges
Dans
une société profondément chrétienne et rurale, les congés scolaires s’alignaient sur les jours fériés pour fêtes
religieuses et sur les périodes de gros travaux des champs, pour
lesquels tous les bras disponibles étaient nécessaires, ceux des paysans comme
ceux des élèves. Ainsi, dès 1800, les grandes vacances se
terminaient le 20 septembre. Ces vacances correspondaient à l’aide que les
enfants devaient apporter lors des vendanges et de la moisson. Ces 10 semaines
de congés accordées en été exauçaient les vœux des populations paysannes.
(photo vers 1900, ©Clos de MontJuly)
(photo vers 1900, ©Clos de MontJuly)
Les
vendangeurs sont payés à la journée. Les vendangeurs sont nourris par le
propriétaire exploitant. Le Clos de Mont July possède toujours son four à pain
qui nourrissait la trentaine de vendangeurs qui redescendaient des coteaux au
son de la cloche pour le repas de midi.
Sur la photo on voit que la moindre parcelle de terrain est exploitée en vignes. (1900 ©Clos de MontJuly)
Sur la photo on voit que la moindre parcelle de terrain est exploitée en vignes. (1900 ©Clos de MontJuly)
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