samedi 4 octobre 2014

Le passé viticole

Les vendanges au XIXe siècle

Les vendanges, se déroulent habituellement aux mois de septembre et d’octobre. Elles correspondent à la récolte (exclusivement manuelle au XIXe siècle) du raisin servant à la production de vin, mais aussi, par extension, au foulage des vignes et au transfert du jus dans les bouteilles, tonneaux ou cuves. Dans de nombreuses régions elles constituent un point privilégié du calendrier des travaux agricoles et, plus largement, un moment important de la vie rurale. Occasion de travail en famille et en commun et dernier épisode important de la saison agricole, elles sont en effet associées à de nombreuses fêtes et coutumes villageoises autour du vin nouveau.
Le nombre de vignes augmente considérablement en France au XIXesiècle, qu’il s’agisse de petites surfaces cultivées par des familles qui vendront leur raisin (ou leur vin) à des coopératives pour compléter leurs revenus (dans la très grande majorité des cas) ou de plus grandes exploitations (de plus en plus au cours du siècle). Les vendanges, dont le déroulement évolue peu au cours du siècle (très rares sont les cas de « modernisation » dans ce domaine), concernent ainsi une assez grande partie des acteurs du monde rural. En effet, même si l’on ne possède pas toujours de vignes, on peut aider à ce moment d’autres personnes en exploitant, ou du moins participer aux célébrations diverses liées à l‘occasion.


Les enfants aux vendanges

Dans une société profondément chrétienne et rurale, les congés scolaires s’alignaient sur les jours fériés pour fêtes religieuses et sur les périodes de gros travaux des champs, pour lesquels tous les bras disponibles étaient nécessaires, ceux des paysans comme ceux des élèves. Ainsi,  dès 1800, les grandes vacances  se terminaient le 20 septembre. Ces vacances correspondaient à l’aide que les enfants devaient apporter lors des vendanges et de la moisson. Ces 10 semaines de congés accordées en été exauçaient les vœux des populations paysannes.
(photo vers 1900, ©Clos de MontJuly)

Les vendanges au Clos de Mont July

Les vendangeurs sont payés à la journée. Les vendangeurs sont nourris par le propriétaire exploitant. Le Clos de Mont July possède toujours son four à pain qui nourrissait la trentaine de vendangeurs qui redescendaient des coteaux au son de la cloche pour le repas de midi.

Sur la photo on voit que la moindre parcelle de terrain est exploitée en vignes. (1900 ©Clos de MontJuly)

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