jeudi 20 novembre 2014

Une réunion de notre quartier très agitée

La réunion de quartier (Mont-July, Grande Fontaine, Marcelière) organisée par la mairie ce mardi 18 novembre a été agitée. Le Maire, Jean-Yves Flochon s’apprêtait à nous présenter les travaux et projets de la commune mais ce sont les interrogations et les critiques des habitants qui ont pris le dessus.
Les habitants étaient venus en nombre pour obtenir du Maire des réponses à des situations préoccupantes. Et comme la commune ne gère pas les conflits probablement dans l’espoir, sans doute,  qu’ils s’épuiseront d’eux-mêmes les habitants se sentent frustrés, non écoutés et les tensions montent. Le débat public s’est vite transformé en règlement de comptes.
Aucune surprise  sur les premiers sujets abordés : pénurie d’emplacement pour se garer, vitesse excessive des véhicules qui descendent des Conches, mauvaise gestion de la collecte des ordures ménagères. En second lieu sont arrivés les problèmes de pollution visuelle avec l’accumulation des pneus sur le chemin des Côtes en vue d’organiser la piste de loisir de Cheval Bugey et sonore  avec les quads, les motos de cross qui tournent sur les chemins de promenade du MontJuly et de Grande Fontaine, une activité incompatibles avec les promenades à pied et à cheval. Le Maire nous a assuré que la commission « cadre de vie » se pencherait sérieusement sur ce problème.
Pollution sonore aussi évoquée par un habitant de Grande Fontaine à l’encontre du Ranch des Rochettes et de son activité événementielle du week-end dont la musique à des heures tardives dérangent le voisinage jusqu’aux Morillons.

L’opportunité de ce débat public aurait pu être constructive, en effet une partie de l’équipe municipale était là et pouvait enfin prendre connaissance des problèmes, si dans l’assemblée ne s’étaient trouvés quelques perturbateurs venus témoigner leur animosité contre « l’autre » et plus particulièrement contre ceux qui n’habitent pas Ceyzériat à l’année. Ce n’est pas ainsi qu’on trouve des solutions pour le bien vivre ensemble.

D’autres individus ont profité de cette rencontre dont l’objectif était d’évoquer des questions de la vie de la commune pour invectiver personnellement des habitants du quartier. La grossièreté et l’agressivité manifestée en ont choqué plus d’un. Nous déplorons que M. le Maire n’ait pas repris la parole et recentré le débat sur les questions d’ordre général. Nous laisser supporter la lecture des revendications de voisinage d’une habitante irascible et associable était inapproprié, voir un individu se disant photographe pour le Progrès traverser la salle et se précipiter en vociférant sur un habitant du MontJuly qui était en train de faire une intervention est insupportable. Où sont la bonne éducation et le civisme ? Un rappel à l’ordre de M. le Maire aurait été apprécié et aurait sans doute donné un ton plus courtois aux échanges qui devaient suivre.

L’incivisme de certains ont empêché d’aborder d’autres sujets qui méritaient d’être évoqués tels ce qui est devenue « l’affaireCléard » et la gestion par la mairie de la procédure en cours, c’est de la dépense publique de l’argent des administrés, nous sommes donc directement intéressés.

La leçon à retenir pour les élus : un peu plus d’écoute auprès des habitants, une meilleure communication sur les affaires en cours, une gestion rapide des problèmes avant qu’ils ne se transforment en bombe à retardement. Après cette expérience cuisante pour le Maire, parions qu’il s’efforcera à être plus attentif envers ses administrés et à leur apporter des réponses concrètes.

mercredi 5 novembre 2014

Halte aux pollueurs

Le cadre de vie est essentiel au bonheur des citoyens et notre maire Jean-Yves Flochon ne manque pas de nous rappeler dans son éditorial l’intérêt tout particulier que son conseil municipal et lui y portent.

Or cet été quelle ne fut pas notre surprise de constater que l’un de nos chemins de promenade s’était transformé en quasi terrain de manœuvre. A l’extrémité droite de la montée du chemin de Challes en arrivant sur le chemin des Côtes, ce qui était autrefois une pente boisée est devenu une surface plane recouverte de centaines de pneus.  Pendant plusieurs semaines, la pente de la parcelle 1506 a été remblayée avec des tonnes de remblai de toute provenance, après enquête, le propriétaire Cheval Bugey envisagerait  de créer une piste de mini-quads.

Nous avons alerté la mairie par courrier qui n’était pas au courant de ce projet et qui a reconnu que la transformation du relief était interdite et que le propriétaire du terrain aurait dû faire une demande préalable auprès de la mairie ce qui visiblement n’avait pas été fait.

Les côteaux du Revermont font partie d’une zone protégée et nous, les habitants de Ceyzériat, sommes préoccupés de la détérioration de notre environnement et des agissements inconsidérés de certains qui s’imaginent tout permis. Le site est devenu ignoble. Si nous ne mettons pas un terme à ces pratiques bientôt tout le monde viendra déverser ses déchets sur nos pentes.

La mairie a classé les pentes du chemin des Côtes en zone N c’est-à-dire en zone naturelle, y a-t-il compatibilité entre une volonté de préservation de la flore et un site recouvert de pneus usagés pour y faire tourner des engins à moteur

?

lundi 3 novembre 2014

Non au survol du Mont-July en hélico

Depuis quelques mois, un hélicoptère avait pris la fâcheuse habitude de survoler le Mont-July et de raser les habitations ce qui avait pour conséquence et de déranger les habitants et surtout d'effrayer les enfants. Une citoyenne du haut Mont-July, excédée par ces va-et-vient incessants a dû prendre contact avec le président de l’aérodrome de Bourg-Ceyzériat et lui exposer la situation.
Le pilote de l'hélicoptère s'est vu rappeler à l'ordre.

Nul n'est censé ignorer la loi :
En application de l'article R. 132-1 , les hélicoptères peuvent atterrir ou décoller ailleurs que sur un aérodrome lorsqu'ils effectuent des transports publics à la demande, du travail aérien, des transports privés ou des opérations de sauvetage.
Ces emplacements sont dénommés "hélisurfaces". Les hélisurfaces ne peuvent être utilisées qu'à titre occasionnel. Dans certaines zones, leur utilisation peut être soumise à autorisation administrative.
Sauf autorisation spéciale délivrée par arrêté préfectoral et réservée à certaines opérations de transport public ou de travail aérien, les hélisurfaces sont interdites dans les agglomérations. Elles peuvent être interdites par le préfet dans les lieux où leur utilisation est susceptible de porter atteinte à la tranquillité et à la sécurité publiques, à la protection de l'environnement ou à la défense nationale.

Et de plus 
La loi du 28 octobre 2014 interdit le transport de passagers en hélicoptère monomoteur au-dessus des zones habitées ou inhospitalières.