La place du Mont July se rénove

Décidément il faut avoir l'œil à tout sinon notre village risque d'être complètement dénaturé. Cet été des habitants du Mont July retroussent leurs manches et remettent en état la fontaine sur la place du Mont July. Nettoyage au karcher de la pierre, traitement imperméable, remise en état de la pompe à eau et désherbage de l'espace. Tout le monde s'en réjouit, voilà notre spot local à nouveau en fonction et on apprécie de pouvoir s'asseoir sur les vieux bancs de pierre et d'admirer le paysage.

A l'automne, les deux platanes sont arrachés au prétexte qu'ils sont malades et qu'ils menacent de tomber. 

Cet hiver, une concertation est lancée pour le réaménagement de la place, les habitants se mobilisent et donnent leur avis, deux architectes qui habitent le Mont July font des propositions à la fois techniques et esthétiques. Tout le monde est content des propositions faites.

En février, deux nouveaux platanes arrivent. Au passage, l'entreprise chargée de l'installation casse un banc en pierre et une couvertine ! 

En mars 2021, nous recevons une proposition d'aménagement de la place et là, consternation générale, rien à voir avec ce qui a été suggéré lors de la concertation. On nous propose un aménagement standard, tout droit sorti du catalogue de l'entreprise Richard. Ce qui se fait dans les lotissements, aucun respect de l'identité du Mont July. Le pire est que l'on se rend compte que nous avons été menés en bateau depuis le début car alors que la concertation avait lieu sur l'aménagement, le conseil municipal avait déjà attribué le marché à la société Richard TP en octobre 2020 (voir délibérés du conseil municipal).

De l'argent public va encore une fois être gaspillé, alors que nous avions prévu un aménagement peu coûteux. Est-il encore temps d'échapper à cette dépense ? Pas sûr ! 

Sans tomber dans la nostalgie à tout prix, on peut quand même respecter l'environnement et le caractère campagnard de notre hameau.

Et voici une petite pépite, une carte postale du "Mont Julie" fin XIXème.